"𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐓𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬, 𝐕𝐨𝐮𝐬 𝐂𝐨𝐮𝐩𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬"

"𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐓𝐞́𝐦𝐨𝐢𝐧𝐬, 𝐕𝐨𝐮𝐬 𝐂𝐨𝐮𝐩𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬"

Il y a nous — le peuple de France, héritiers des Lumières, porteurs d'une flamme que vous tâchez en vain d'éteindre — et il y a vous :

Assemblée nationale, chambre d'échos où résonne le vide de vos convictions.

Sénat, panthéon de l'immobilisme où le courage se fossilise.

Gouvernement, qui confond hauteur de vue et mépris des regards d'en bas.

Et votre armée de l'ombre : ces journalistes métamorphosés en clercs, qui transforment l'information en catéchisme, font de l'obéissance une vertu et de la servilité un métier. Dans vos médias sous tutelle, l'intelligence est devenue séditieuse, la pensée critique un trouble à l'ordre établi. Ces intellectuels défroqués, jadis gardiens du doute et désormais marchands de certitudes, qui se nourrissent à votre râtelier en échange de leur dignité perdue. Ils psalmodient votre doxa mortifère avec la ferveur des convertis, pourfendant l'hérésie du questionnement.

Le temps de la mascarade est révolu.

Le temps des mots creux et des indignations à géométrie variable est compté. Le silence n'est plus possible, la résignation n'est plus permise. Car si l'histoire est écrite par les vainqueurs, la conscience universelle, elle, garde la mémoire des complices.

Et c'en est assez ! #PasEnNotreNom

Dans ce monde de miroirs déformants, certaines vérités demeurent immuables comme la pierre :

Un chat ne peut être que ce qu'il est - un chat. Un génocide ne peut être que ce qu'il est - l'annihilation méthodique d'un peuple.

Les puissants qui prétendent diriger notre nation, drapés dans leur éloquence creuse, et leurs adversaires fantômes, ces opposants théâtraux dont la résistance n'est que posture, dessinent ensemble la chorégraphie de notre impuissance collective.

Le temps du jugement viendra.

La loi, gravée dans le marbre de notre code pénal, article 211-2, ne fait pas de distinction entre l'auteur et le complice. La complicité active ou silencieuse d'un génocide exige rétribution - la perpétuité comme seule mesure à l'immensité du crime.

Quand le ciel de France s'ouvre pour laisser passer l'architecte d'atrocités, quand notre espace devient le corridor des bourreaux, nous ne sommes plus dans la République mais dans l'antichambre de l'Histoire qui nous jugera.

La justice n'oublie pas. Elle attend, patiente comme les siècles.

Les témoins silencieux deviennent complices par leur silence.

Amen Tonvoisin

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